Éthique de la recherche clinique: Une charte internationale pour optimiser le recours aux volontaires sains

Mise en place par l’Inserm en 2022, l’initiative internationale VolREthics (pour Volontaires en recherche et éthique) s’interroge sur la participation des volontaires sains à la recherche biomédicale. Elle vient d’annoncer dans la revue The Lancet la publication d’une charte internationale destinée à les protéger. François Bompart, membre du Comité éthique de l’Inserm, et Meriem Karkar, chargée de mission au sein de ce même comité, reviennent sur ce texte (Source: INSERM).

Pourquoi certaines personnes sont-elles volontaires pour être infectées par des maladies?

L’expérimentation de nouveaux traitements et vaccins peut prendre des années, voire des décennies, pour recueillir suffisamment de données. C’est pourquoi les scientifiques se tournent vers une approche controversée qui consiste à infecter délibérément des volontaires avec des virus, des parasites et des bactéries potentiellement mortels (Source: BBC).

Pourquoi continue-t-on d’utiliser des animaux pour la recherche scientifique?

Souris, chimpanzés, poissons… Leurs vies en laboratoire sont dédiées à la science, principalement pour la recherche fondamentale. Désormais, la souffrance animale est prise en compte et les travaux des chercheurs sont supervisés par des comités d’éthique. Mais les scientifiques pourraient-ils se passer des animaux? (Source: Ouest France)