À lire, la thèse de doctorat en pharmacie d’Amélie Morestin (Université de Rouen), intitulée «L’éthique dans les essais cliniques», dont voici le résumé:
«Suite à des expériences immorales puis à de nombreuses avancées réglementaires, l’éthique est désormais au centre de l’attention des autorités sanitaires afin d’assurer une juste protection des participants aux essais cliniques. L’éthique peut au premier abord paraitre un sujet vaste et sans limite. Toutefois, des réglementations tant internationales, qu’européennes et nationales ont fixé un cadre juridique strict. Le participant à un essai clinique est maître de sa santé et choisit ou non de participer. Il n’est pas un cobaye comme on a pu l’entendre il y a quelques décennies. Il a des droits et des devoirs lorsqu’il décide de participer à un essai clinique. Les autorités compétentes et les comités de protection des personnes peuvent demander des modifications voire s’opposer à la mise en place d’un essai clinique en France pour des questions éthiques. En conclusion, l’éthique est un domaine strictement réglementé et respecté en France. Les patients autant que les autorités compétentes, les CPP et les professionnels de la santé sont sensibilisés à ce sujet et font en sorte que l’éthique des participants soit honorée. En revanche, les données étant le commerce de demain, que va-t-il se passer à ce niveau-là ? Est-ce que le principe d’éthique va être bafoué au profit d’un commerce rentable ?»