À lire dans la seconde édition de l’ouvrage Les recherches qualitatives en santé, parue cette année chez Armand Colin, le chapitre 17 (pp. 398-414), de C. Desprès, M.-A. Pencolé, J.-C. K. Dupont, M. Michon, B. Ennuyer, et M.-F. Mamzer-Bruneel, intitulé «La recherche empirique en éthique dans le champ de la santé», dont voici les premières lignes:

«Dans le domaine de la santé, les acteurs et actrices du soin comme de la recherche se trouvent fréquemment confronté.es à des situations complexes qui engagent à la fois des individus, des groupes et des institutions, et soulignent l’insuffisance des connaissances scientifiques comme des normes déontologiques et juridiques à dénouer ces situations. Ainsi, dès lors que cette complexité les confronte à une difficulté morale – voire à une impossibilité – de définir comment «bien agir», leurs décisions peuvent être suspendues et une réflexion éthique devient nécessaire. Bien que souvent réduite à un moyen de répondre à un besoin d’arbitrage entre différentes normes et valeurs, la réponse apportée par cette réflexion tend plutôt vers un éclairage à la fois de ce qui est en jeu dans la situation et des tensions morales qu’elle recouvre. Le questionnement éthique naît en effet de situations vécues par les personnes, professionnelles ou non, lorsque leurs actes ne peuvent plus être guidés de manière satisfaisante par les règles en vigueur et les valeurs habituellement admises, et qu’il faut donc repenser les ensembles de normes à engager au regard de la situation.»

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