Un avant-projet de loi sur la fin de vie est sur le bureau du président de la République. L’une des questions est celle concernant les soins palliatifs. Vont-ils être réformés ? Développés ? Retour sur ces soins, nés il y a 40 ans en France, pour soulager les patients.

« Si l’on a choisi sa vie, il faut alors aussi pouvoir choisir sa mort. » Choisir sa mort, disait-on à la télévision en 1984, en commentaire d’un reportage sur la tenue d’un congrès à Nice. Celui-ci s’intéressait au droit à mourir dignement. « Pour la plupart des médecins présents, il faut songer en priorité à la qualité des derniers moments de la vie et d’abord diminuer les souffrances et l’angoisse. » Sur place, un chirurgien, le docteur bataille précisait : « Il est évident que dans tout ça n’entre pas l’euthanasie. Quand on ne peut plus guérir, on peut encore soulager. »

La médiatisation de ce congrès poussa l’État français à réfléchir au sujet, car à cette époque, aucun texte légal ne régissait la fin de vie. Alors pour pouvoir soulager les patients, c’était le lancement des soins palliatifs. La première unité de soins ouvrit ses portes en 1987 à Paris. Un événement (Auteure: Camille Dauxert via INA).

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