« Il faut l’accepter : il n’est pas toujours possible de guérir. Chacun des patients que j’ai aidé à mourir a forgé ma conviction : au-delà d’un certain seuil, la souffrance ne doit pas se prolonger. Le « dernier soin », comme j’aime l’appeler, fait partie de ceux que le médecin doit dispenser à celui qui le réclame. Ce n’est pas la vie que j’abrège, c’est l’agonie. »
Pour le docteur belge Yves de Locht, qu’un malade incurable puisse demander et bénéficier d’une euthanasie est une évidence. Une liberté dont rêvent tous les Français qui font le voyage jusqu’en Belgique.
On meurt mal au pays des droits de l’homme où les malades lourdement handicapés ou en fin de vie, interdits de disposer de leur corps, sont contraints de » faire avec » une éprouvante et inutile agonie. Alors que près de 89 % de Français sont favorables à une mort médicalement aidée et humainement choisie, il est urgent de porter cette situation déshonorante sur la scène publique.
Documentation en ligne
Convention citoyenne du CESE sur la fin de vie: retour sur la 7e session de délibération
À voir, la captation de la 7e session de délibération de la Convention citoyenne du CESE sur la fin de vie qui s'est tenue du 03 au 05 mars 2023 ouvrant la phase d'harmonisation et de restitution.