Anne Lécu, médecin et co-directrice du département d’éthique biomédicale au pôle de recherche du Collège des Bernardins, analyse les enjeux de l’usage des données de santé que nous produisons en masse:

« Où vont les données que nous produisons lorsque nous nous soignons ? Les noms et la quantité des médicaments que nous prenons à la pharmacie, les actes réalisés par l’infirmier ou le médecin lorsque nous nous rendons aux urgences ? Qui les utilise, et de quelle façon ?

Le mouvement général en faveur de l’ouverture des données, ou open data, se renforce, dans un objectif de transparence et surtout d’avancées pour la recherche en santé publique. Il vise notamment à mieux prévenir les crises sanitaires, par exemple en repérant le plus tôt possible les effets indésirables liés à un médicament.

Le système actuel rend public un grand nombre de données de santé, après les avoir rendues anonymes. Se pose néanmoins la question de leur réelle confidentialité. » (Source: The Conversation).

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