22 personnes et trois « opinions ». En même temps que son rapport, le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) a rendu publiques, mardi 5 juin, les conclusions des travaux d’un « comité citoyen » dont l’existence est passée quasiment inaperçue au cours des états généraux. Deux tiers des membres de ce comité se sont prononcés d’une part pour le changement d’une législation sur la fin de vie (ouvrant sur une possibilité d’euthanasie), et d’autre part pour un élargissement de l’utilisation des tests génétiques pour prévoir des maladies (comme les tests préconceptionnels).

Les membres de ce « comité citoyen » ont été sélectionnés dès janvier par l’agence de conseil Kantar, afin que ce groupe « tende à refléter la société civile dans sa diversité ». Ils sont restés strictement anonymes tout au long du processus. Deux d’entre eux étaient présents, mardi 5 juin, lors de la présentation du rapport du CCNE à la presse. Ils avaient pour tâche de rendre trois avis : un premier sur le déroulement des états généraux et deux autres sur des thèmes de leur choix. Leur choix s’est rapidement orienté sur deux domaines : « Fin de vie et suicide assisté » et « Génomique en population générale » (Source: La Croix).

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Voir la présentation vidéo du comité citoyen sur le site du CCNE