La neurologue et membre du Comité consultatif national d’éthique Sophie Crozier prend pour la première fois la parole sur le «naufrage» des hôpitaux de Paris. Elle dénonce le décalage entre le discours officiel et la situation déplorable sur le terrain, où le manque de lits et de personnels empêche des soignants à bout de faire correctement leur travail.

Sophie Crozier, neurologue, est responsable de l’unité des urgences cérébro-vasculaires à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Ce n’est pas un médecin ordinaire. Membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), de la commission médicale d’établissement (CME) centrale des hôpitaux de Paris, elle n’est pas non plus une va-t-en-guerre. Mais là, pour la première fois, elle le dit, elle est au-delà de la colère sur la situation au sein de son service, son établissement, et l’hôpital public en général (Éric Favereau via Libération).

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