Alors que le plan 2015-2018 de développement des soins palliatifs s’achève, les inégalités territoriales demeurent.
Le signal d’alarme est venu d’Occitanie. Il y a plusieurs semaines, on a confirmé au docteur Claire Fourcade, qui pilote l’unité de soins palliatifs de la Polyclinique du Languedoc, à Narbonne, la mauvaise nouvelle : une baisse significative du budget. L’équipe mobile qui y est rattachée, et qui a réalisé 8 000 consultations l’an dernier, a vu ses crédits, attribués par l’agence régionale de santé (ARS), chuter de plus de 10 %.
Et pour 2019, la tendance n’est guère plus réjouissante : « Les perspectives sont en baisse, explique ce médecin. On nous a assuré que la diminution pour cette année n’excéderait pas 30 %, mais l’on n’en sait pas plus. On nous a aussi promis que notre activité, en hausse de 17 %, serait prise en compte dans pour le versement d’un complément, mais sans autres précisions. C’est flou. En attendant, nous ne pouvons bâtir aucun projet. » Cet hôpital privé narbonnais n’est pas le seul touché : les 37 équipes mobiles de soins palliatifs de toute la région sont également concernées par la baisse (Auteur: Loup Besmond de Senneville via La Croix).