L’intelligence derrière l’«intelligence» artificielle (IA) est suspecte. Certes, nous doutons de moins en moins de ses remarquables capacités techniques. En revanche, nous doutons de plus en plus de… son intelligence.

Par exemple, nous hésitons à parler d’intelligence authentique – au sens fort du terme – quand bien même l’IA de Google nous épate en prenant rendez-vous chez le coiffeur sans nous. Cela nous rend bien sûr service, mais est-ce réellement de l’intelligence?

Je ne m’aventurerai pas à définir l’intelligence. C’est là un terrain glissant. Cependant, je vous suggère la lecture d’un article élegant sur le sujet, publié par Margarida Romero.

Or, le manque de consensus actuel, chez les technophobes comme chez les technophiles – sans oublier ceux entre les deux – nous révèle une chose: l’intelligence, qu’elle soit artificielle ou naturelle, nous invite à la réflexion critique.

De la machine qui imite

Qui imite qui ? A priori, on serait tenté de répondre que l’IA imite l’esprit humain, sa démarche, son langage et son raisonnement (Auteur: via The Conversation).

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