À l’heure où certains envisagent le transhumanisme comme un nouvel âge de l’humanité grâce aux technosciences, l’impression d’une absence de contrôle domine. Quelques expériences scientifiques spectaculaires, à la limite du fait-divers, confortent cette impression, témoin l’affaire des enfants génétiquement modifiés en Chine. Est-ce à dire que la voie pour augmenter l’être humain est totalement libre ? Serons-nous bientôt tous des cyborgs ? Répondre d’emblée positivement reviendrait à oublier un peu vite que le droit délimite la marche du progrès et prohibe certaines pratiques. Censeur de l’hubris technoscientifique contemporaine, il érige même en infractions certains comportements contraires à l’éthique médicale.

Droit de la bioéthique et bio-droit

La régulation des activités biomédicales d’amélioration humaine est assurée par le droit de la bioéthique parfois appelé bio-droit. Il s’articule autour de deux principes juridiques majeurs, la liberté et la dignité, et se fonde notamment sur les lois bioéthiques adoptées en 1994 et sur des textes internationaux comme la Déclaration universelle sur le génome humain ou la convention d’Oviedo relative aux droits de l’humain et à la biomédecine (Auteure: via The Conversation).

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