Le débat sur la GPA, légale au Canada depuis la Loi sur la procréation assistée de 2004, se déplace aujourd’hui sur la nécessité ou non de rémunérer les mères porteuses, suite à l’adoption par le gouvernement fédéral d’un nouveau règlement destiné à « encadrer et limiter les remboursements acceptables »:

« Il y a les pays qui interdisent carrément le recours aux mères porteuses : c’est le cas de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, de l’Espagne, de la Chine.

D’autres considèrent la grossesse pour autrui comme un simple travail justifiant une rémunération. C’est le cas des États-Unis, de l’Ukraine et de la Russie.

Le Canada fait partie, avec la Grande-Bretagne, l’Afrique du Sud, Israël et quelques autres, du groupe de pays qui ont choisi une voie mitoyenne : le recours à une mère porteuse est autorisé à la condition que celle-ci ne soit pas rétribuée. Tout au plus permet-on de lui rembourser les frais occasionnés par la grossesse.

En d’autres mots, la grossesse pour autrui (GPA), c’est acceptable, mais à la condition qu’il ne s’agisse pas d’un phénomène commercial.

Mais quels frais exactement peuvent être remboursés à la mère porteuse? À quel endroit précis se trouve la frontière entre défraiement et rétribution? » (Auteure: Agnès Gruda via La Presse).

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