La loi, rien que la loi: le parquet de Reims a requis mardi la relaxe du docteur Vincent Sanchez, assigné pour «non assistance à personne en danger» par les parents de Vincent Lambert, décédé le 11 juillet suite à l’arrêt de ses traitements.

«Aucun élément ne permet de dire que le docteur Sanchez aurait manqué à ses obligations légales», a affirmé le procureur de Reims, Matthieu Bourrette. «On vous demande de faire le procès du docteur Sanchez comme de la loi Léonetti-Claeys», sur la fin de vie, a-t-il lancé, dénonçant le fait que «le tribunal ait été considéré comme une tribune pour dénoncer une loi». «Ce procès a été voulu par la mère de Vincent Lambert. C’est une mère aimante. Mais est-ce suffisant pour avoir un intérêt à agir? Ce n’est pas au nom de son fils qu’elle agit mais en son nom propre», a encore dénoncé Matthieu Bourrette. «Il n’y a aucun élément qui caractérise la non assistance à personne en danger».

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