Il n’y aura pas assez de lits en réanimation, ni suffisamment de respirateurs pour les patients en détresse respiratoire. « À la pandémie s’ajoute la difficulté crucifiante de la pénurie », résume Olivier Bonnewjin, prêtre, enseignant à la Faculté de théologie jésuite de Bruxelles. Et déjà en Italie, en Alsace, les soignants sont obligés de faire le « tri » entre leurs patients. Ailleurs, en France, ils se préparent aussi à devoir « trier ». « En cas d’accident très grave ou d’attentat, ils sélectionnent déjà entre ceux qu’ils estiment pouvoir sauver et les autres, remarque Emmanuel Hirsch, directeur de l’espace de réflexion éthique d’Ile-de-France. Ils doivent aussi apprécier la qualité de vie ou de survie une fois que la personne sera réanimée. Aujourd’hui, il faut prendre en plus en compte un contexte de saturation hospitalière et mettre en adéquation les critères de choix et la situation de catastrophe sanitaire . » (Auteure: Olivia Elkaim via La Vie).
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