Qui aura droit à un respirateur si les hôpitaux sont à court d’appareils au plus fort de la vague de COVID-19 ? Le dilemme sera déchirant pour les médecins québécois au chevet des patients infectés. Le Devoir a appris que des comités d’éthique étudient actuellement la question.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux a mis en place un groupe de travail chargé d’élaborer un protocole national de triage pour les soins intensifs, si les ressources viennent à manquer en raison de la pandémie.

À l’échelle régionale, le CISSS de Lanaudière a formé un « comité d’éthique COVID-19 » pour soutenir son personnel au front. Les médecins qui en font partie devront répondre, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, aux demandes des équipes médicales, qui pourraient être confrontées à un manque d’équipement (ex. : respirateur) ou de personnel, si le nombre de cas de coronavirus explose.

Au Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), la conseillère en éthique, qui pilote le comité et le service de consultation de l’hôpital, « travaille actuellement en collaboration avec ses homologues du réseau dans le contexte de la pandémie de la COVID-19 », confirme la porte-parole du CHUM, Isabelle Lavigne (Auteure: Marie-Ève Cousineau via Le Devoir).

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