Sans surprise, on retrouve parmi les victimes qui paient le prix fort de l’épidémie de coronavirus, ceux qui étaient déjà les plus mal lotis socialement, économiquement et sur le plan de la santé : personnes à la rue, détenues en prisons et dans les centres de rétention administrative, hospitalisées en psychiatrie, mais aussi résidents et personnels des établissements médico-sociaux accueillant des personnes âgées dépendantes (Ehpad) et des personnes handicapées. Souvent plus fragiles face au virus, elles sont aussi les grandes perdantes des mesures de confinement.

Depuis une semaine, parfois avant, les centres qui hébergent les personnes âgées et un certain nombre de ceux qui hébergent des personnes handicapées sont fermés au public, dans le but de les protéger d’un virus plus dangereux pour elles que pour la population générale, du fait de leur âge et/ou de leurs pathologies.

Sur le papier, cette décision est logique et bienveillante. Mais les conséquences de ce surconfinement ont-elles été anticipées, évaluées, prévenues et accompagnées ? (Auteure: Emmanuelle Fillion via The Conversation).

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