À lire, la proposition de loi nº3316 « visant à garantir le respect éthique du don d’organes par nos partenaires non européens » enregistrée à l’Assemblée nationale le 15 septembre:

« La bioéthique traite des questions éthiques soulevées par les avancées médicales et scientifiques, afin de protéger l’humain et la vie. Le cadre juridique français en matière de bioéthique est structuré par trois grands principes : la dignité, la solidarité et la liberté.

La transplantation d’organes est indéniablement un progrès de la médecine et de la technologie qui a sauvé la vie de nombreux patients. Les grands principes sur la base desquels s’est développé le système français de dons et transplantations d’organes sont le respect du corps de la personne vivante et de la personne décédée, la non‑patrimonialité du corps humain, ainsi que le consentement et l’anonymat du donneur, et enfin la gratuité du don.

Lorsqu’une personne vivante souhaite en France faire don d’un de ses organes, des règles strictes sont prévues afin de recueillir le consentement du donneur et de s’assurer que le don n’aura aucun impact négatif sur le patient tant au niveau physique que psychologique. Cependant, puisque l’obtention d’organes à partir de donneurs décédés et de donneurs vivants est strictement réglementée en France et en Europe, il existe un décalage entre l’offre et la demande d’organes. En raison de cette pénurie d’organes, 15 à 30 % des patients inscrits sur les listes d’attente décèdent avant de pouvoir être greffés, car le délai pour obtenir une greffe est d’environ trois ans et augmente chaque année. »

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