L’éthique et la vertu n’ont pas suffi pour casser la deuxième vague de coronavirus au Québec, d’où l’imposition prochaine d’un nouveau confinement. Jocelyn Maclure, professeur à la Faculté de philosophie à l’Université Laval et directeur de la Commission de l’éthique en science et en technologie du Québec, nous explique en quoi des facteurs sociétaux et moraux sont en cause dans cette hausse de cas, alors que dans plusieurs pays asiatiques, la notion de bien commun a aidé à contenir la propagation du virus.

« Il est clair que c’est une crise très exigeante, qui demande beaucoup de sacrifices aux individus depuis le mois de mars, explique Jocelyn Maclure. Ce n’est pas un contexte qui est favorable à une sorte d’abnégation où on ferait passer des intérêts collectifs avant des intérêts individuels. »

Dans les sociétés asiatiques démocratiques, on peut penser que l’influence historique du confucianisme, où le principe de responsabilité prime sur celui de la liberté, a pu inciter les citoyens à respecter plus naturellement l’autorité et les mesures sanitaires, résume le professeur (Source: Radio Canada).

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