Publication d’un rapport public du Ministère des Solidarités et de la Santé et du Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation intitulé « Le don du corps à des fins d’enseignement médical et de recherche« :

« Le don du corps a été organisé en France dans les années 1970 pour l’enseignement de l’anatomie, l’amélioration des pratiques chirurgicales et la recherche. Auparavant, les corps de personnes décédées non réclamés par des proches étaient utilisés pour ces travaux. Le spectaculaire développement des techniques de simulation et leur diffusion dans les établissements universitaires ont fait douter du maintien de l’utilité de ce don qui s’est trouvé marginalisé et qui est resté à l’écart de la réflexion et de la législation bioéthiques.

Les travaux du groupe de travail, enrichis par de nombreuses auditions et par une étude documentaire réalisée par les services ministériels ont montré que, tant en France que dans les pays comparables, le don du corps conserve une place irremplaçable dans certains domaines de la formation médicale et de la recherche. Désormais prévue par la loi de bioéthique, cette activité de don ne peut toutefois exister que si sa place au sein de l’Université est confortée et si elle est encadrée par des textes réglementaires.

En vue de la rédaction de ces textes, l’objet du rapport est de décliner les principes qui doivent régir le don du corps, liberté du consentement, gratuité, anonymat et respect. » (Source: Vie publique)

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