Les premières applis permettant de «converser» avec un proche disparu font leur arrivée sur le marché. Une véritable économie de l’«immortalité numérique» commence à poindre. Tout cela repose sur les progrès en intelligence artificielle, couplés à l’accès sans cesse étendu à nos données personnelles… Doit-on craindre le potentiel addictogène d’un monde virtuel où les êtres chers ne meurent jamais?…

Les questions autour des enjeux éthiques de l’immortalité numérique sont posées à Laurence Devillers, professeure en intelligence artificielle à Sorbonne Université et chercheuse CNRS et Laurent Bibard, philosophe, diplômé de Sciences Po Paris et directeur de la filière Management et philosophie à l’ESSEC (Source: The Conversation).