Vingt-six départements ne proposent aucun soin palliatif en France, et ceux qui le font ne disposent pas des moyens suffisants pour assurer cette mission. Alors que se tient en ce moment une convention citoyenne sur l’aide active à mourir, les soignants attendent surtout de l’investissement et une meilleure formation.

Chaque matin aux alentours de 9h, Julien*, médecin en soins palliatifs dans un hôpital parisien, doit classer les mourants: «Sur vingt-cinq demandes, je vais devoir trier, et deux patients seront pris en charge de manière adaptée.» Une sélection nécessaire face au manque de bras dans son unité de soins palliatifs (USP), où «85% des demandes en soins palliatifs n’étaient déjà pas acceptées, faute de moyens humains» avant la crise du Covid-19. Le problème se pose même de manière plus intense dans les territoires ruraux et d’Outre-mer: à ce jour, vingt-six départements, comme le Lot, la Mayenne ou encore la Guyane ne disposent d’aucune structure palliative en France (Auteure: Capucine Licoys via Slate).

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