Une récente enquête réalisée par l’IFOP à la demande du Forum européen de bioéthique et du journal La Croix, révèle un taux d’adhésion significativement élevé de la population française à l’égard de pratiques aujourd’hui interdites. Dans ce sondage, 64% des personnes interrogées se déclarent ainsi favorables à la gestation pour autrui, 60% à l’assistance médicale à la procréation au profit de couples de femmes, 89% à la légalisation du suicide assisté et/ou de l’euthanasie et 80% seraient même favorables à la modification génétique des embryons humains.
Alors que s’ouvriront très prochainement les États généraux de la bioéthique en vue d’une révision de notre législation, la publication de tels résultats, invite à s’interroger sur les limites du recours aux sondages sur les questions de bioéthique et sur l’opportunité d’envisager autrement la prise en compte des aspirations du corps social (Source: Le Figaro).