Pour répondre à la future loi de bioéthique, les anciens dons de spermatozoïdes et d’ovocytes ne pourront pas tous être utilisés.

«WOOOOOOWWWwww je EH OH je me suis tapé tout ça pour que vous vidiez le congèle juste après», s’est exclamée Klaire fait Grr sur Twitter le 24 juillet. L’objet de sa stupéfaction: la destruction prévue du stock de gamètes existant lors de l’entrée en vigueur de la loi de bioéthique révisée. Sa crainte: que son prélèvement d’ovocytes n’ait servi à rien et que ses follicules ponctionnés finissent à la poubelle sans qu’aucune fécondation n’ait même été tentée.

C’est que le projet de loi présenté devant le conseil des ministres planifie de lever l’anonymat total des personnes donneuses, qui était jusqu’alors la norme. Son article 3 prévoit en effet «d’ouvrir un nouveau droit aux personnes nées d’assistance médicale à la procréation avec tiers donneur»: celles-ci, «à leur majorité, auront la possibilité, sans condition, d’accéder aux informations non identifiantes relatives au tiers donneur ainsi qu’à l’identité de ce dernier» (Auteure: Daphnée Leportois via Slate).

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Lire à ce sujet le billet de Jean-Yves Nau, « Détruire les stocks congelés de spermatozoïdes, d’ovocytes et d’embryons français. Vraiment? » sur son blogue.