Le calendrier s’accélère sur la loi bioéthique. La commission spéciale constituée par le gouvernement doit examiner dès lundi plus de 2.000 amendements déposés pour établir la loi. L’évolution de la procréation médicalement assistée (PMA), qui agite la société française à intervalles réguliers, figure parmi les dossiers les plus chauds. Particulièrement lorsqu’il s’agit d’une PMA post-mortem.

En l’état du projet de loi, une femme qui perd son conjoint alors que le couple était déjà engagé dans un parcours de PMA n’a pas le droit de se faire implanter son embryon. Mais le paradoxe, c’est que le texte de loi dans sa version actuelle l’autorise à donner son embryon à une femme célibataire, qui avec cette loi, aura justement le droit de faire un enfant seule. Alors pourquoi une femme célibataire et pas une veuve ? C’est la question que se posent certains (Source: Europe 1).

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