Une étude menée auprès des futurs donneurs de gamètes montre qu’ils sont à une large majorité favorable au maintien de l’anonymat et de la gratuité.

Le 15 octobre dernier, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi sur la bioéthique. Au-delà de sa mesure phare prévoyant l’ouverture de la procréation médicalement assistée, son article 3 mettra fin à l’anonymat des donneurs de gamètes. Un enfant né grâce à un don pourra ainsi à l’avenir connaître l’identité de son géniteur à sa majorité. Une mesure qui répond à la demande d’associations. Mais selon une étude menée par le « Groupe de recherche en fertilité humaine » de l’université Paul-Sabatier cela va à l’encontre de la volonté même des donneurs.

Sous la houlette du CHU de Toulouse, 20 centres d’étude et de conservation des oeufs et du sperme humains (Cecos) ont interrogé 1.021 candidats entre 2016 et 2018 au don de sperme et d’ovocytes pour connaître leur avis. Qu’il soit femme ou homme, parent ou pas, à une majorité écrasante il préfère rester dans l’ombre (Auteure: Béatrice Colin via 20Minutes).

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