Le texte adopté à l’Assemblée clarifie la législation en vigueur et encadre mieux la recherche à des fins médicales sur les chimères, des embryons d’animaux dans lesquels des cellules souches humaines ont été implantées.

Le vaste projet de loi de bioéthique a été adopté par l’Assemblée nationale, mardi 15 octobre. La première grande réforme sociétale du quinquennat d’Emmanuel Macron a certes passé un premier obstacle, mais elle n’en a pas fini avec les critiques. Jeudi 17 octobre, sur France Inter, l’eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy a ainsi asséné : « On a voté la possibilité de créer des embryons chimères, c’est-à-dire de créer des embryons qui mêlent le génome de l’homme et le génome de l’animal. »

L’archevêque de Paris, Michel Aupetit, avait déjà porté les mêmes accusations, mardi sur franceinfo, estimant que la loi « ouvre la porte » à des « expérimentations invraisemblables », qui permettent « de créer des êtres » avec « un patrimoine génétique d’homme et un patrimoine génétique d’animal ». Alors, vrai ou « fake » ? (Auteur: Benoît Zagdoun via France Info).

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