Le tournant que la crise sanitaire du Covid-19 nous invite à réfléchir sur notre condition humaine et à prendre conscience que l’homme est vulnérable. Les réflexions sur les enjeux bioéthiques et neuroéthiques nous permettent de prendre ce tournant d’une manière ajustée, centré sur la bienveillance et le bien commun.

Le confinement que nous vivons est une vraie épreuve psychologique, pouvant parfois entrainer des états d’angoisses, de dépressions ou d’addictions très graves. Il est probable que nous ressentions différemment le temps qui passe, que nous ayons du mal à dormir, à réorganiser notre temps, à prioriser les choses. Notre cerveau doit s’adapter très vite à ce changement de rythme de vie. Nos connexions synaptiques qui ont l’habitude de s’adapter à des environnements stimulants sont dans l’obligation de se réorganiser. Notre cerveau est plastique et adaptable au changement, mais il se peut aussi que ce confinement laisse des traces, changeant nos comportements et notre vision du monde (Auteure: Laure Tabouy via The Conversation).

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