Elle a eu un retentissement et des répercussions considérables. L’étude sur la chloroquine et l’hydroxychloroquine parue le 22 mai dans le Lancet a conduit l’OMS à suspendre, par précaution, l’inclusion de nouveaux patients dans les essais cliniques menés sur l’hydroxychloroquine par ses partenaires dans plusieurs pays. En France, elle a eu pour conséquence de mettre un terme à son autorisation à l’hôpital, sur demande du gouvernement. Car cette nouvelle étude conclut à un effet nul, voire même néfaste de ces molécules sur les malades du Covid-19.

Mais quelques jours seulement après sa publication, l’étude est remise en cause. Non seulement par le professeur Didier Raoult, promoteur du traitement dans son IHU de Marseille, qui la trouve « foireuse », juge « questionnables » son « intégrité » et son « sérieux » et qui estime qu’elle repose sur du « big data mal maîtrisé ». Le chercheur marseillais a même signé une tribune dans Le Figaro vendredi 29 mai. Des défenseurs du médicament se prononcent aussi, dont le collectif de médecins Laissons-les prescrire qui dénonce un travail « totalement biaisé », mais également des dizaines d’experts médicaux, pas forcément défenseurs de la chloroquine, qui adressent une lettre ouverte pleine de reproches à ses auteurs et à la prestigieuse revue scientifique britannique. On compte certes parmi les signataires, le bras droit de Didier Raoult, Philippe Parola, mais aussi des chercheurs sceptiques sur l’intérêt de la molécule (Auteur: Benoît Zagdoun via France Info).

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Lire le communiqué de presse de l’IHU de Marseille (Pr Raoult)

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