Moyennant rémunération le «challenge infectieux» permettrait aux firmes pharmaceutiques d’aller plus vite dans la mise au point d’un vaccin. Une pratique qui soulève des questions d’éthique.

C’est la quête du «Graal vaccinal», ose l’Académie nationale française de médecine. De mémoire de Big Pharma on n’avait jamais connu une telle compétition planétaire, scientifique et économique: mettre au point, produire et commercialiser le premier vaccin (garanti à la fois efficace et sans danger) contre le virus SARS-CoV-2, responsable du Covid-19. Les principaux géants pharmaceutiques sont sur les rangs et, contrairement aux usages, font publiquement état de leurs pistes et de leurs avancées ou, comme Sanofi récemment, de leurs tractations financières avec les pays intéressés pour être les premiers servis. D’autres préfèrent œuvrer dans l’ombre, plus ou moins associés à des équipes de recherche universitaire travaillant dans le secteur public (Auteur: Jean-Yves Nau via Slate).

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