À retrouver dans l’émission « Le grand invité » du 26 octobre 2020 sur RCF:

Aujourd’hui en France, on estime à près de 75 000 le nombre de personnes à être nées d’un don anonyme.

Adopté en deuxième lecture à l’assemblée nationale en aout dernier, le projet de loi de bioéthique doit repasser devant le sénat. Parmi les discussions, donner à ces personnes issues des PMA ou de dons de gamètes l’accès à leurs origines. Ce qui signifie qu’une personne née par don pourrait connaître l’identité de son donneur, à sa majorité. En revanche, elle ne pourrait pas le rencontrer sans son accord. Parmi les défenseurs de ce droit aux origines, le professeur Stéphane Viville. Il est responsable de l’unité de génétique des infertilités du CHU de Strasbourg. Il est l’auteur d’un essai qui vient de sortir : « L’accès aux origines : un droit humain », publié aux éditions Eyrolles.

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