« Si une assistance au suicide était acceptée, nous serons très attentifs : doit-il être accompagnateur ? Sûrement. Effecteur ? Je ne crois pas. Ce n’est pas son rôle », a estimé le président du Conseil national de l’ordre des médecins dans une interview publiée jeudi.
En annonçant le lancement d’une convention citoyenne sur l’aide active à mourir, Emmanuel Macron a relancé le débat sur la fin de vie. Par la voix de son président, l’ordre des médecins s’est déclaré jeudi 15 septembre « pas favorable à l’euthanasie » et considère que, si la France ouvre la possibilité d’une aide active à mourir, les médecins doivent bénéficier d’une « clause de conscience », dans une interview au Quotidien du médecin (Source: Le Monde).
Sur le même sujet:
- Avis 139 du CCNE: « Questions éthiques relatives aux situations de fin de vie: autonomie et solidarité » (CCNE, 13.09.2022)
- Fin de vie: le Comité d’éthique ouvre la voie à une aide active à mourir (Vie publique, 13.09.2022)
- Éditorial. Fin de vie : un grand débat, délicat mais nécessaire (Le Monde, 14.09.2022)
- Emmanuel Hirsch: «Aucune instance n’est favorable à l’euthanasie» (Europe 1, 14.09.2022)
- Fin de vie: « Je ne veux pas qu’on oublie les soignants dans la concertation », affirme le ministre de la Santé, François Braun (France Info, 19.09.2022)
- En France, chez les médecins aussi, la question de l’aide active à mourir fait débat (Nice Matin, 25.09.2022)
Vu de Suisse:
Suicide assisté: aussi pour les personnes qui ne sont pas en fin de vie (Planète Santé, 26.09.2022)