À lire dans la Revue canadienne de bioéthique (vol. 5, n°2, 2022), un article de Louise Bernier, Stéphane Bernatchez et Alexandra Sweeney Beaudry intitulé « L’avortement tardif et l’aide médicale à mourir au-delà de l’autonomie individuelle: comment réguler les pratiques pour assurer le vivre ensemble? », dont voici le résumé:

« Il semble que la mise en œuvre des droits reconnus par les législateurs et les tribunaux en contexte d’avortement tardif et d’aide médicale à mourir connaît, en pratique, un problème d’effectuation. En effet, nous nous trouvons actuellement dans une ère où le droit accorde énormément d’importance à l’autonomie individuelle dans le domaine médical, mais où les pratiques et les autres normativités viennent considérablement limiter cette autonomie. Il convient, dès lors, de poser un regard critique sur le concept d’autonomie en contexte d’avortement tardif et d’aide médicale à mourir. Ces constats soulèvent des questionnements sur le rôle et les limites du droit étatique lorsque transposé en contexte clinique, ainsi que sur le peu d’attention que porte le droit aux destinataires de la norme. Le défi consiste alors à faire cohabiter les différentes normes et valeurs afin que les mécanismes de prises de décisions traduisent un souci réel d’assurer le vivre ensemble. »

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