Alors qu’en France, les directives anticipées concernant sa fin de vie peuvent être rédigées dès l’âge de 18 ans, aussi bien si l’on est atteint d’une maladie grave qu’en bonne santé , à Monaco, le gouvernement a choisi une autre option dans son projet de loi: cette «déclaration des volontés de fin de vie» ne pourrait être rédigée que par les personnes atteintes d’une « affection grave, irréversible et incurable» et avec l’aide d’un médecin. Explications.

Veut-on être maintenu en vie si l’on se retrouve dans un état végétatif chronique? Veut-on ou non bénéficier d’une sédation profonde et continue jusqu’au décès, lorsque les derniers instants sont là? En France, depuis 2006 et la loi Leonetti, tout citoyen majeur peut répondre à ces questions sensibles en rédigeant des «directives anticipées» (Auteure: Sabrina Bonarrigo via L’Observateur de Monaco).

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