L’association PMAnonyme, qui regroupe des personnes nées grâce à un don de sperme, a présenté, lundi 10 septembre, des propositions pour permettre un accès aux origines de ceux nés grâce à cette technique. Aujourd’hui, c’est le principe d’anonymat absolu qui prévaut.

C’est une question d’importance, mais elle est passée jusqu’ici relativement inaperçue dans les débats qui entourent la révision des lois de bioéthique. Le principe de l’anonymat des donneurs de gamètes est de plus en plus bousculé par des associations regroupant des membres nés d’un don. C’est le cas de PMAnonyme, un collectif particulièrement actif en la matière, et qui publie ces jours-ci sept propositions « pour une mise en œuvre de l’accès aux origines ».

L’association souhaite ainsi que les enfants désormais conçus par le biais d’un don de sperme ou d’ovule puissent accéder, à leur majorité et s’ils le souhaitent, à l’identité du donneur. En revanche, le donneur pourrait s’opposer à ce que l’on prenne contact avec lui (Auteur: Loup Besmond de Senneville via La Croix).

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Voir un article sur le débat suisse en matière d’anonymat