Cela risque de compliquer le long parcours des candidats à la procréation médicalement assistée. La nouvelle loi de bioéthique, qui doit être examinée à l’automne 2019, prévoit la destruction du stock de spermatozoïdes et d’ovocytes. En effet, les dons réalisés en amont de la loi ne répondront plus aux nouvelles conditions légales. Jusqu’ici, ceux-ci étaient anonymes. Or le texte donne la possibilité pour les enfants nés d’une PMA d’accéder aux informations et à l’identité de leur donneur à partir de leurs 18 ans. Cette nouvelle législation nécessiterait le consentement exprès du donneur, avant même le don.

Certains craignent donc une pénurie de gamètes, alors que l’autosuffisance est déjà loin d’être atteinte : l’Agence de la biomédecine estimait par exemple en 2016 que la prise en charge de l’ensemble des couples dans l’attente d’une aide médicale à la procréation nécessiterait près du double de dons d’ovocytes reçus cette année-là (Auteure: Noémie Leclercq via France Info).

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Lire aussi à ce sujet l’article de Daphnée Leportois dans Slate: Un don de gamètes avant 2020 sera-t-il vraiment utile?