Dès janvier, le Royaume-Uni devrait lancer le premier challenge infectieux sur le coronavirus, fruit d’une collaboration entre l’entreprise hVIVO et l’Imperial College London. Une stratégie vendue comme un accélérateur dans la recherche d’un vaccin contre le Covid-19, mais qui pose de graves problèmes éthiques, selon Bryn Williams-Jones de l’école de santé publique de l’université de Montréal.

LE QUOTIDIEN : Quel regard portez-vous sur le challenge infectieux britannique ?

BRYN WILLIAMS-JONES : C’est une initiative problématique du point de vue de l’éthique de la recherche. Les essais cliniques sont encadrés par des normes internationales, précisées dans la déclaration d’Helsinki de 1964, qui complète le Code de Nuremberg de 1947. Les principes de base exigent que le consentement des participants à la recherche clinique soit libre et éclairé et qu’un comité d’éthique se prononce sur la balance entre, d’un côté, les bénéfices attendus pour les personnes et la recherche et de l’autre, les risques encourus (Auteure: Coline Garré via Le Quotidien du médecin).

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