Le projet de loi de bioéthique, de retour à l’Assemblée nationale, prévoit dans sa version initiale une levée partielle de l’anonymat des dons de gamètes. Certains Français ont déjà engagé ces démarches, à l’aide de tests ADN illégaux.
Ils se sont donné rendez-vous un samedi matin de septembre 2017, dans le salon d’Arthur et Audrey Kermalvezen. Les sœurs d’Arthur, le frère d’Audrey, des témoins du couple… Ces dix personnes, nichées dans une pièce trop étroite pour l’occasion, ont en commun d’être nées d’un don de gamètes. Face à elles, dix petites boîtes blanches en carton. Le groupe s’apprête à faire, dans le secret, une série de tests ADN qui partiront vers les Etats-Unis, avant des résultats en ligne des semaines plus tard. Un dernier recours dans la quête de leurs origines, interdit en France, où les dons sont totalement anonymes (Auteure: Valentine Pasquesoone via France Info).