Les données relatives à notre santé, que nous semons désormais sur une multitude de plateformes et via les objets connectés, sont fort utiles pour faire avancer la recherche médicale. Mais elles représentent aussi une mine d’or pour nombre d’acteurs privés, motivés avant tout par le profit. Il existe ainsi un véritable « marché » de ces données (pourtant sensibles), avec tous les risques que cela implique.
C’est un fait : les recherches scientifiques font des progrès spectaculaires, et la médecine avec. Si bien que l’on se prend aujourd’hui à rêver d’un futur où nous pourrions nous pré-diagnostiquer, voire nous auto-diagnostiquer (à distance). Où nous pourrions aussi prédire des maladies graves des années avant leur apparition, et suivre des programmes personnalisés visant à éviter que ces mêmes maladies surgissent. Cette médecine préventive et prédictive que certains attendent pour 2050 verra-t-elle le jour ? Une chose est certaine : jamais sans suffisamment de données à brasser, à croiser et à exploiter grâce à l’IA. Mais ça tombe bien : jamais nous n’avons laissé, en 2022, autant de données de santé derrière nous (Auteur: Fabien Soyez via CNET).