Pendant que la fréquence de l’aide médicale à mourir continue d’augmenter au Québec, cette pratique semble de moins en moins considérée comme un dernier recours.

Les Québécois ont cessé de percevoir l’aide médicale à mourir comme une procédure exceptionnelle pour les personnes atteintes de maladies incurables dont la souffrance est insupportable, selon ce qu’a affirmé dans une récente entrevue le Dr Michel Bureau, qui dirige la Commission sur les soins de fin de vie qui relève de l’Assemblée nationale. « Nous n’avons plus affaire à un traitement exceptionnel, mais à un traitement très fréquent. »

Le Québec est en voie de terminer l’année avec 7 % de tous les décès enregistrés comme assistés par un médecin, selon le Dr Bureau, qui précise : « c’est plus que partout ailleurs dans le monde : 4,5 fois plus que la Suisse, trois fois plus que la Belgique, plus que les Pays-Bas et deux fois plus que l’Ontario » (Auteur: Jacob Serebrin pour La Presse canadienne via Le Devoir).

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