Le consentement libre et éclairé est un pilier de l’éthique médicale. Mais comment faire pour l’obtenir lorsque les capacités cognitives des malades sont altérées?

Tout sourire derrière son masque, dûment informée du rapport-bénéfice/risque de la vaccination contre le SARS-CoV-2 et consentante, Mauricette, 78 ans, se prête volontiers à la séance photo média organisée dans son unité de soins de longue durée à Sevran, ce dimanche 27 décembre 2020.

Mais qu’en est-il pour tous les autres patient·es vulnérables, souffrant de troubles cognitifs, résident·es en soins de longue durée (SLD, les «longs séjours») ou en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)? «Priorisés» dans le cadre de cette toute récente campagne de vaccination, du fait de leur grand âge ou de leurs polypathologies, comment faire pour recueillir, tracer leur consentement? Pourrait-on décider à leur place? (Auteure: Véronique Lefebvre des Noettes via Slate).

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Le consentement à l’épreuve de la vaccination contre la COVID-19 (Olivier Drunat, Nathalie Peterka, Mouna Romdhani, Anne Caron Déglise, Espace Éthique IDF, 18.12.2020)